- bienvenue sur escape the damnation •
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

 

 — Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Candice E. Hoover
SHAMELESS 'Til I lose control, system overload
Candice E. Hoover


Nombre de messages : 269
Age : 33
• Pseudonyme : MELiNA
• Playlist : Aaron - Endless song (a)
• Mood : LOST in the ♥ STORM
Date d'inscription : 20/02/2009

« IDENTITY »
notation: — « Son regard, glacial, me caresse & m'écorche à la fois. »
like in heaven:
are you in danger ?:
— Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice. Left_bar_bleue25/100— Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice. Empty_bar_bleue  (25/100)

— Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice. Empty
MessageSujet: — Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice.   — Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice. EmptyVen 27 Fév - 0:50


Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré.




— Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice. 090226102319468347 — Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice. 090226102226333665
Rafaël & Candice




    C’est en me perdant dans mes pensées que je me retrouvai finalement devant l’un des rares cafés de Georgetown à n’avoir pas encore mis la clef sous la porte; « Peevstar coffee ». C’était un endroit agréable, bien qu’un peu trop enfumé le soir venu. Rien n’avait guère changé depuis un an. J’avais toujours la même agréable sensation lorsque le battant de la porte se referma d’un coup sec derrière moi. Cette sensation d’apaisement qui me donnait envie de rester assise là, à ne rien faire durant des heures entières. Et Dieu sait que j’en avais besoin. D’une démarche féline, je me faufilais avec aisance entre les tables avant de m’accouder au comptoir, cherchant distraitement une table libre dans un coin retiré. Lorsque le propriétaire posa son regard broussailleux sur moi, me gratifiant d’un chaleureux sourire, je commandai un café, sérré. Il me le tendit aussitôt, me couvant de ses prunelles éteintes avant que je ne me détourne, m’éloignant vers une petite table, au fond de la pièce, que je n’avais pas remarqué à mon arrivée. Prenant place avec discrétion tandis qu’à la table d’à côté, les clients s’apprêtaient à partir, raclant leurs chaises avec fracas sur le parquet usé, je déposai ma veste sur le dossier de la chaise, avant de m’y installer confortablement. Je manquai de me brûler à la première gorgée. Si la tasse brûlante ne semblait qu’à peine tiède entre mes paumes, le breuvage noirâtre, en revanche, fut comme une coulée de lave dans ma gorge, désagréable.
    Posant la tasse encore fumante, je me perdis dans la contemplation des jeunes gens qui m’entouraient. En façade, ils n’étaient guère différents des habitants de San Francisco ou bien de Milwaukee. Mais ils avaient une lueur dans le regard, différente et pourtant commune à tous ici. Savant mélange de crainte et d’anxiété. Ils étaient apeurés par tout ces bruits qui couraient au sujet de l’ancienne usine pharmaceutique. Beaucoup s’évertuaient à faire taire ses rumeurs pourtant effrayés eux-mêmes par l’inconnu. D’autres en revanche, se montraient curieux, un peu trop pensais-je, le visage de ma voisine se dessinant dans un recoin de mon cerveau. Mes yeux papillonnèrent entre les tables, scrutant chaque visage, certains m’étaient familiers, d’autres totalement inconnus. Mes sourcils s’arc-boutèrent devant ce manque de bon sens. Quel être, normalement constitué, venait s’installer dans cette bourgade de 1500 habitants? Surtout en connaissance de la période funeste dans laquelle était plongée cette ville, autrefois banale et ennuyeuse.

    J’emprisonnais mon menton dans ma paume, m’attendant à passer une ou deux heure silencieuses, sans aucune autre source de compagnie que ma tasse à café et le brouhaha constant du lieu. Un courant d’air froid s’engouffra alors dans la salle bondée. Surprise, la température extérieure avoisinait les 17 degrés ces jours-ci, je décidai cependant de n’en prendre pas garde. Et ce fut une bien grave erreur…
    Une main glaciale se posa sur mon crâne, ébouriffant avec vivacité ma tignasse brune. Je manquai de renverser ma tasse alors que son rire s’élevait dans la pièce exiguë. Je déglutis péniblement, encore sous le choc de cette attaque surprise. C’était tout lui ça. Nous étions dans un café peuplé d’humains et il ne trouvait rien de mieux que nous faire remarquer, nous; le vampire et le lycan.


      CANDICE — « T’es chiant. » lâchais-je.

    Je n’arrivais pourtant pas à retenir ce sourire qui frémissait aux commissures de mes lèvres.
    Rafaël et moi étions amis depuis très longtemps, et je m’étonnais constamment de voir que malgré tout, rien n’avait changé. Il y avait d’abord eu le temps et la distance. Nous n’avions passé qu’un été ensemble, lors de notre adolescence mais notre correspondance postale avait perduré. Et puis il y avait eu nos transformations. Il avait fallu qu’il devienne un vampire et moi une lycan, comme si la vie prenait un malin plaisir à voir nos chamailleries habituelles décupler. S’acceptant tel quel, ne cherchant pas à changer l’autre, ni à le juger. Notre relation avait toujours été basé là dessus et mise à part la nature des insultes qui changeait, les choses étaient restées les mêmes. Il prenait à malin plaisir à me taquiner, tout comme j’en prenais un à l’insulter.



Revenir en haut Aller en bas
Rafaël G. Hermingway

Rafaël G. Hermingway


Nombre de messages : 80
• Pseudonyme : Ophée ; Panzanii.
• Playlist : DEATHSTARS - Death Dies Hard
Date d'inscription : 20/02/2009

« IDENTITY »
notation:
like in heaven:
are you in danger ?:
— Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice. Left_bar_bleue0/0— Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice. Empty_bar_bleue  (0/0)

— Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice. Empty
MessageSujet: Re: — Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice.   — Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice. EmptySam 28 Fév - 18:02

— Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice. 29 — Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice. Tran_0023
« Le sort fait les parents,
le choix fait les amis. »


    C’est en traînants des pieds que R. se promenait dans les ruelles de Georgetown. Non pas qu’il ne connaissait pas encore les lieux ( il était né ici, tout lui était familier ; même les poubelles ) mais il aimait, tout simplement, être là. Il aimait se souvenir qu’il n’avait pas été un monstre sanguinaire toute sa courte vie. Juste un homme assez stupide pour se faire mordre par un Vampire … stupidement. Non pas que R. désirait ressasser ses souvenirs d’Humains sans arrêt mais, franchement, la situation de Vampire devenait parfois pénible. Un exemple tout simple : il ne pouvait plus se passer de sang. Il devait constamment se nourrir, ne serait-ce que pour entretenir sa force. Sa seconde vie, entre autres. R. avait enfin compris ce fameux dicton : « Le sang, c’est la vie » ; si il n’en buvait pas, il deviendrait aussi sec qu’un vieil abricot qui a passé sa vie dans le placard. Et, inévitablement, il mourrait. Et mourir n’était pas dans son agenda ; il voulait vivre, même si pour ça il devait tuer des personnes pour se nourrir. Pour éviter de ressentir quoi que ce soit lorsqu’il les massacrait, il se disait juste que c’était dans l’ordre des choses : les êtres humains étaient ce qu’ils étaient pour être tués. Et combien d’humains ont tué leurs confrères ? Combien de sang a été versé, pour l’avidité d’un seul homme ? Ce n’était pas avec ses massacres à la Jack l’Eventreur que R. allait perturber la marche du monde. Il fit un petit clin d’œil à une jeune femme qui le lorgnait expressivement ; plusieurs mauvaises idées vinrent l’assaillir. Deuxième mauvaise chose : on pouvait difficilement ralentir ses fantasmes sexuels une fois vampire. C’était presque aussi puissant que la soif ; mais cela ne faisait mourir personne. Un petit sourire apparut sur ses lèvres rosées, et R. s’avança avec grâce vers la jeune femme. Quand il fut coupé dans son action par une odeur qu’il ne connaissait que trop bien. Légèrement outrée par le manque d’intérêt que R. lui donnait, la femme tourna les talons et s’éclipsa. R. ne lui porta toujours aucun intérêt ; s’approcha à pas lestes d’un café …« Peevstar coffee ». Écarquillant les yeux, R. jeta un rapide coup d’œil à l’intérieur et faillit repartir à la recherche de la femme ; mais une belle chevelure brune attira son attention. Souriant de toutes ses dents, R. pénétra dans le café.

    Il salua rapidement le propriétaire de l’établissement mais ne commanda rien. Ses yeux brillants, plus que d’habitude, se dirigèrent vers la même chevelure brune qu’il avait aperçut alors qu’il était devant le café. Posant rapidement sa main sur la tignasse tant convoitée, R. entreprit de l’ébouriffer avec vivacité. Explosant d’un rire cristallin, R. stoppa son attaque. Candice. Ce prénom le faisait sourire ; enfin, rire serait plus exact. C. semblait gênée et R. ne voyait vraiment pas pourquoi. Elle avait pourtant l’habitude de son attitude ; une attitude d’adolescent pré pubère.

      CANICHE – « T’es chiant. »


    Pourtant elle ne pouvait s’empêcher de sourire. R. prit alors place en face de la belle ; sans lui demander son avis. Peut-être voulait-elle être seule ? Mais franchement, il s’en fichait. Il était si heureux de la voir. S’emparant prestement du café de C., R. en but une gorgée. Il faillit recracher ce liquide brunâtre dans la tasse mais décida de se contenir. Il n’avait jamais été fan de café serré ; R. se demandait encore comment C. pouvait en boire. Peut-être que de devenir Lycan forgeait le caractère. Alors que R. supportait mal les bienfaits de la caféine sur son moral.

      LE DIABLE – « Oh je t’en prie Candice, je sais que tu adores mes attaques surprises. »



Revenir en haut Aller en bas
 
— Les biens faits d’une torture amicale autour d’un café sérré; Rafaël&Candice.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» yes it is, why not ? ; rafaël hermingway.
» i want you to play with my emotions ;; rafaël.
» Sweet Candice. || TAKEN.
» — « Suis-moi & surtout, ne chasse jamais à découvert. » Kaliyah&Candice
» Lorsque le monde trébuche, vacille l'espace d'un instant; Aëligh&Candice.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
- bienvenue sur escape the damnation •  :: • Georgetown ; :: - coffee & restaurants - :: peevstar coffee-
Sauter vers: