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Sujet: la mort meurt difficilement; avec A. <33 Mer 25 Fév - 20:36
« L'apocalypse est au commencement de soi puisque la fin précède toute naissance. »
LE DIABLE – « Zachary, je vais te tuer. » L’ANGE – « Essaye seulement d’approcher, Rafaël. »
Seuls dans une forêt, R. défiait le Lycan du regard. Bientôt Z. se transformerait et tout sera fini. Parce que R. ne pouvait pas perdre ; le Diable ne pouvait pas perdre face à un Ange. Le vampire ne savait même plus pourquoi ils se trouvaient dans la forêt alors que, quelques minutes plus tôt, ils buvaient des bières par paquet de dix. C’était sans doute à cause ça ; trop de bières, les joutes verbales s’étaient envolées pour laisser place à la mort, à la violence physique. R. ne pouvait s’empêcher d’être excité à l’idée de combattre un loup-garou, juste pour se prouver qu’il pouvait tuer n’importe qui et n’importe quoi. Bientôt Z. ne serait plus qu’un cadavre, gisant à terre dans la poussière, et R. se trouverait un autre camarade de boissons. Oh Z. allait lui manquer ; ne plus l’insulter, ne plus le défier, … R. éprouvait un petit vague à l’âme. Il s’approcha du Lycan d’une démarche chancelante et éclata d’un rire sans joie. Z. l’observa un instant avant se changer en Loup. Son corps changea, il grandit, il devint ce qu’il était : un Caniche.
LE DIABLE – « Tu es bien grand pour un chien, mon Ange. »
Ce qu’il n’aurait jamais dû dire. Sans crier gare, Z. se jeta au cou de R. qui n’avait rien vu venir. Il hurla de rage en se débattant furieusement contre le Lycan qui resserrait son emprise autour du cou de sa victime. R. sentit un liquide chaud lui couler le long de la gorge ; il saignait. R. poussa un énième hurlement en donnant un coup de pied dans les tibias de son adversaire. Le vampire toucha son cou meurtri et fusilla Z. du regard. Ce dernier n’avait pas une égratignure et il restait immobile, observant le manège de R. Le suceur de sang sauta au cou loup mais celui-ci l’esquiva facilement, sans aucune difficulté. Son sang ne fit qu’un tour ; pourquoi ne pouvait-il pas tuer ce Chiot ? Pourquoi est-ce que Z. était plus fort qu’un Vampire ? Que Lui ?
LE DIABLE – « Bats-toi Zachary. »
Et c’était une prière. Il voulait qu’il se batte ; il voulait le tuer. Absorbé par ses tourments, il ne vit pas Z. se jeter sur lui, à nouveau. R. ressentit une douleur aiguë à l’épaule, puis son t-shirt fut lacéré et il pendait mollement sur sa peau ; un t-shirt imbibé de sang. De son sang. Pour faire saigner un Vampire, il fallait le vouloir ; et apparemment, Z. le voulait. Les paupières de R. papillonnèrent quelques instants en priant pour que la douleur cesse, mais le loup revint à la charge. Z. le fit souffrir et R. ne pouvait se défendre ; le Lycan ne lui en laissait pas le temps. Il était fort, et c’était peu dire. Il était trop fort. Soudain, le massacre cessa et R. ferma les yeux définitivement. Il voulait entendre les Anges chanter, chanter pour Lui. Mais il ne pouvait pas aller au Paradis, il devait être réaliste, il devait aller en Enfer. C’est pour ça qu’il avait mal ; les enfants du Diable souffrent constamment.
Il ouvrit les yeux pour s’apercevoir que Z. n’était plus là et qu’à la place se trouvait un Ange. Z. était parti quand l’Ange était apparu ; alors Z. n’était pas un enfant de Dieu ? R. n’y comprenait plus rien. Avec un effort infini, il dévisagea l’envoyé de Dieu et s’aperçut que, finalement, ce n’était pas un Ange. Ce n’était que Aëligh. Le jugement dernier n’avait pas sonné ; pas encore. Encore un peu groggy, R. compris alors que Z. avait pris la fuite parce que A. était apparu. R. ne pouvait, cependant, pas s’empêcher de maudire ce cabot, il avait failli le mettre en pièces détachées. Dès qu’il retrouverait ses forces, il dirait merci à A. de l’avoir sauvé – inconsciemment - . R. recommença à gémir, il n'avait pas l'habitude de souffrir autant. Il n'avait pas l'habitude de souffrir, tout court.
LE DIABLE – « Aide-moi Aëligh. »
Aëligh C. Weilas
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Sujet: Re: la mort meurt difficilement; avec A. <33 Ven 27 Fév - 1:41
Le son de son violon déchira le calme presque surnaturelle de la belle foret. Il jouait depuis combien de temps? Il n'en avait guère idée. Il aimait ce son qui fondait telle une goutte d'eau tombante d'une feuille. Sa journée n'avait pas été de plus extraordinaire, il l'avait passée le plus claire de son temps dans sa chambre à écrire, ou lire. Il n'était pas du genre à vouloir sortir et détestant être enfermé, bizarrement, il préférait être en solitaire enfermé, plutôt que dehors avec des amis, bien qu'il n'en eut qu'une poignée à peine. Enfin enfermé, il se comprenait, avec tout de même une certaine liberté. Il se voyait mal rester dans sa chambre 24h sur 24. Il n'était pas ainsi. Mais la journée, il préférait rester sagement au château, de peur de rencontrer des humains dans la foret. Il aimait s'en abreuver, mais pas au point de les tuer parce qu'ils le virent étincelant. Rares furent les personnes à le voir ainsi d'ailleurs. Hormis son amour perdu, personne. Il faut dire que la plupart du temps, il était seul, pour seul compagnie son esprit.
Oui décidément, la vie de vampire était maussade et pour lui, sans grand intérêt. Il avait donc commencé sa journée en lisant, une jolie histoire, avec sa rapidité, il était capable de lire un gros bouquin qu'un humain normal lisait en 2 jours, en seulement une matinée. De toute façon, sa bibliothèque regorgeait de livre divers. C'était un hobbies dont il ne pouvait se passer, même lorsqu'il était un pauvre humain. Bien qu'au départ, ce fut sa mère qui le poussa à lire. Mais aujourd'hui, voici la seule chose qu'il l'en remercia, le fait qu'elle lui ait donnée ce goût pour la belle lecture. Dévorer des livres toutes les nuits avaient été un passe temps lorsqu'il était jeune, et même plus tard. Découvrir des univers parallèles, les sonder, les avaler, des yeux brillants d'étoiles, en soif de lire plus, farfouiller son imagination, s'évader quelques instants, quelques heures.
Et la lecture ne fut donc pas son seul breuvage. Il eut également donc la musique, et plus précisément le violon. Bien sûr, avec tout cela, vous vous en doutez qu'il fut élever dans un milieu très stricte. Mais pourtant, pas autant qu'on le pense. Il avait eu le loisir également de sortir avec ses amis, sa mère lui avait laissée un certaine liberté, pourtant, il ne l'aima pas plus. Bref, pour revenir la musique, il fit même partie d'un orchestre. Il aurait pu, certainement être admis dans une grande école de musique, pourtant, sa mère n'en fit rien. Elle préféra l'envoyer ici, à Georgtown, brisant de cette manière son rêve le plus cher. Il lui en voulait pour ça, et pas seulement. Mais il y a une chose qu'il détestait.. Repenser à sa vie d'antan, d'un simple humain. Elle lui semblait soudainement si lointaine.. Comme s'il était un vieillard. Impression désagréable, il secoua la tête pour la chasser d'ailleurs. La fin de sa journée se termina donc calmement, avec effervescence, il n'attendait que le début de soirée pour s'emparer de son étui à violon et aller jouer jusqu'à lassitude. Cette nuit s'annonçait aussi maussade que les précédentes. C'est ainsi donc qu'il se retrouva à déchirer les bruits habituels de la foret avec son violon. Avec le temps, ils devaient s'y habituer, les créatures sombres de la foret, ce jeune vampire et son ami habituel, ce violon qui pouvait produire un son si pur.
Sauf que ce soir-là, il allait y avoir un peu d'action. C'est de sa nature, de son ressentit naturel qu'il compris qu'il y avait, quelque part, une bagarre. Certainement son flaire, en tout cas, il ne se fit pas prier pour s'y rendre. Un combat, et bien corsé, entre un lycan et un vampire. Hum tient donc.. Mais il connaissait-et plus que très bien- l'agresseur en question.. Zachary A. Hampton. Son rival, celui qu'il haïssait le plus en ce bas monde. Un être qu'il était loin de porter dans son coeur, pas seulement pour sa nature d'hybride mais pour son être, et parce qu'il lui avait volée son amie, qu'il comptait à ne pas en douter, faire souffrir. Comme lui-même avant elle. Lorsqu'il arriva, il n'eut le temps que d'apercevoir le lycanthrope détaler. Il avait du le sentir arriver. Il était tenté de le poursuivre mais.. A ses pieds gisait Rafaël. Il déposa sa violon avant de s'agenouiller devant la « dépouille » du vampire. Il releva légèrement sa tête, le fixant de son regard sombre. Hum. Lorsqu'il l'entendit susurrer une demande d'aide, Aëligh eut un léger sourire. Il releva soigneusement le jeune homme, pour l'avoir à son niveau, se mettant à genoux, il le dépassait d'une tête maintenant. Qu'allait-il faire de lui? S'il ne s'abreuvait pas maintenant de sang, il risquait de rendre l'âme, et Aëligh n'avait pas le temps d'aller chercher un animal ou un humain pour lui. Il soupira. Avait-il le choix de toute façon? Amenant son poignet au niveau de ses propres lèvres, il se mordit dans sa chaire, mollement, , sentant son sang jaillir, il se sépara de son poignet pour le porter vers les lèvres meurtries du brun à moitié assit, soutenu seulement pas un des bras d'Aëligh.
« Bois. »
Ce fut le seul murmure qu'on entendit de la part d'Aëligh, outre les gémissement du brun qui était dans un sale état, et qui maintenant, avait en pleine bouche le sang d'un autre vampire. Aëligh n'aurait jamais imaginé nourrir un autre vampire de son propre sang un jour. Une simple expérience, mais bientôt, des gémissements gagnèrent le fond de sa gorge.. Y prenait-il du plaisir?
Rafaël G. Hermingway
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Sujet: Re: la mort meurt difficilement; avec A. <33 Sam 28 Fév - 13:23
« Si par nature, l'homme est une bête de sexe, j'ai toujours eu des animaux de compagnie. »
Si R. n’avait pas été aussi affamé et aussi proche de la mort, il aurait sans doute pousser un hurlement de surprise. Jamais il n’avait pensé que A. puisse lui donner son sang, son propre sang. Le sang d’un vampire n’avait rien à voir avec celui d’un Humain ou d’un animal. Mais il était d’autant plus puissant que n’importe quel autre sorte d’hémoglobine. Clignant plusieurs fois des yeux, R. s’aperçut que A. mordait son poignet pour, ensuite le lui « donner ». R. était ébahi, impressionné, et reconnaissant. Grâce à A , au moins, il n’allait pas descendre aux Enfers. Plantant lentement, presque avec délicatesse, ses canines nacrées dans la chair de A., R. le remerciait intérieurement. Ceci étant, même avec la bouche pleine de sang, le Vampire se demandait si c’était bien politiquement correct. Il avait entendu A. pousser une sorte de gémissement / grognement de … plaisir ? R. planta ses canines plus profondément dans la chair de son sauveur. Maintenant, le sang coulait le long de son menton, et il attrapa le bras de A. pour qu’il ne puisse pas se retirer brusquement. On aurait dit un jeune Vampire qui ne contrôlait pas encore sa soif.
LE DIABLE – « Merci. » clama-t-il en repoussant vivement le bras de A. avant qu’ils ne se mettent à faire des choses qu’ils regretteraient par la suite.
Bien que R. ne soit pas totalement remis de ses émotions actuelles ( se faire attaquer par un loup-garou n’a jamais été une de ses activités favorites ), il ne voulait pas aller trop loin. Bien que, ça ne le dérangeait pas. Mais il se méfiait de A. et de ses humeurs changeantes. De ses humeurs et de ses envies. R. voulait encore boire le sang de A., surtout pour se remettre complètement de ses blessures. Il n’allait pas guérir en deux secondes et trois centièmes, mais le sang de A. pouvait l’aider. Simplement, R. était un macho , en gros, il n’avait besoin de rien, ni de personne. Il pensait sans doute qu’il pouvait aller chasser dans la minute mais il essayait, tant bien que mal, de se relever. Il n’y arrivait pas. Deux choix s’imposaient à lui : ou il attendait que la grand Faucheuse ne vienne le chercher, ou il buvait le sang de A. ( pas tout le sang, bien entendu, R. n’était pas un goinfre ).
LE DIABLE – « Je crois qu’il m’en faut plus. »
Cette phrase fut dite sur un ton d’excuse. Sans attendre une quelconque réponse de la part de A., R. saisit le bras de son ‘ ami ‘ avant de le mordre à pleine dents. Le sang coula, et les grognements de R. se firent plus intenses. Pour lui, boire du sang revenait à avoir des rapports sexuels à la chaîne. Pour la plupart des Vampires, c’est le cas. Le sexe, le sang, l’amour : ils mettaient tout ça dans le même panier. On ne pouvait pas les blâmer non plus. Ce ne sont pas des âmes charitables, des enfants de chœur. En fait, vu que le sang de A. était puissant, le plaisir de R. se faisait plus fort. Il ne pu s’empêcher d’être gêné pour A. : regarder R. en train de tirer du plaisir devait être gênant … Sauf si lui-même en tirait. Auparavant, R. aurait refusé l’aide de A. ; il ne l’aurait pas imploré. Leur relation était si tendue, si froide … Même si il se connaissait depuis un certain temps. Une décennie, un siècle … Mais depuis, R. avait rangé sa fierté au placard. Et puis, c’était ça ou la mort. Le choix était vite fait.
Fermant les yeux, R. referma les mains autour du bras de A., comme un prédateur voulant donner le coup finale à sa proie. Il ne regrettait pas de s’être battu avec Z. ( ou plutôt, s’être fait massacré par le lycan ), grâce à lui, R. pouvait vivre une expérience unique. Il ne pouvait pas boire, tous les jours, le sang d’un Vampire mais là, tout de suite, l’idée était alléchante. Il sentait le sang d’A. couler sur les lignes de son torse ; il devait être beau à voir. Mais, il se fichait royalement de la dégaine qu’il pouvait avoir. Il enfonça ses ongles dans la peau d’A., sans se rendre compte qu’il allait un peu trop loin. R. ne pouvait plus s’arrêter, il ne se contrôlait plus. Il espérait juste que A. puisse le repousser avant de s’être fait complètement vider. Pour tout vous dire, l’idée de vider A. n’était pas très enchanteresse ; mais, de toutes façons, tuer un vampire en s’abreuvant de son sang était une expérience qui n’avait jamais vu le jour. Et R. était loin d’avoir tué A.
Aëligh C. Weilas
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Sujet: Re: la mort meurt difficilement; avec A. <33 Dim 1 Mar - 20:15
C'était une douleur, une douleur plaisante, alléchante, voluptueuse. Elle ne le dérangeait pas, était-il masochiste maintenant? Aimait-il la douleur? Qu'on lui fasse du mal? Que la douleur le tiraille de cet façon? Mais cette douleur n'était pas comme celle qu'il ressentait habituellement. Non, elle était différente, elle était plaisante, elle lui faisait ressentir des choses, des sensations qu'il n'avait pas ressentie depuis.. Sa transformation. Oui, avant, il avait ce plaisir, lorsqu'il se donnait, ou le contrairement. Parce que l'homme, pour lui, le seule plaisir qui soit réel était l'amour. Lorsqu'il pénétrait, ou inversement, cette douleur lui était attrayante, cette luxure, certains se faisaient même payer pour la donner. Jusqu'où l'homme était-il donc prêt à aller pour ce plaisir hein? On se le demande. Il était masochiste par nature, cette nature qui fait de lui ce qu'il est, et même s'il se dit ne pas l'être, tout s'y reporte. Il n'empêche que, quant on y voit de plus près, les sadiques sont des masochistes. Un jour ou l'autre, ils sont à la place de la personne humiliée.
Tandis que pour les vampire, c'était différent. Ils savaient être masochiste en même temps qu'être sadique, mais surtout, l'être à deux en même temps. Aëligh, à cette instant avec Rafaël, ne se sentait en aucun cas humilié, il l'avait voulu, et ne le regrettait pas. C'était peut-être d'abord pour l'aider, et il ne savait même pas pourquoi il l'aidait. Solidarité vampirique? Il en doutait. Il n'était pas de ce genre la, le jeune homme. Lui qui n'appréciait pas plus que ça sa nature, son état de vampire, pourquoi avait-il été aider ce jeune homme qu'il ne connaissait pas plus que ça, qui plus est? Il n'en avait cure idée, et ne voulait pas réellement chercher en fait. Cela lui faisait plaisir, pas le plaisir de l'acte, celui de le sauver, non, un plaisir pour lui même, un frisson lui parcouru le corps. Ces sensations lui étaient comme nouvelles tout à coup, car sous sa peau de vampires, il ne se serait jamais douter prendre autant de plaisir à voir son sang jaillir pour entrer dans les entrailles d'un autre vampire. Il en prenait autant de plaisir qu'à faire l'amour réellement.. Et si ces deux actes se rejoignaient, il savait qu'il allait y avoir une réel explosion de sensations inconnues, nouvelles mais tellement attrayantes et réjouissantes en lui.
Alors lorsque le jeune homme en mal s'arrêta, lorsqu'il stoppa sa délectation du sang d'Aëligh, ce dernier refit surface brusquement, la réalité le rattrapa, le gifla de plein fouet. Il en fut étourdi un millième de seconde. Mais se reprit rapidement. Il fixa Rafaël quelques instants, celui-ci tentait de se relever. Vu son état, il n'allait pas y arriver. Aëligh en était certain, et il ne se trompait jamais. C'est exactement ce qui se fit, le jeune homme n'arrivait pas à se relever. Aëligh laissa un sourire ironique orner ses jolies lèvres fines. Il avait raison. Mais il n'avait pas pris la peine de le dire au jeune vampire, à quoi bon? Autant lui laisser le plaisir de le savoir par lui-même, au risque de paraître ridicule. Il savait qu'il allait tuer l'orgueil du garçon. Mais ce dernier ne semblait pas s'en préoccuper. Bien que Aëligh ne savait pas grand chose sur son buveur de sang, il savait néanmoins, rien qu'à sa tête, qu'il était du genre orgueilleux et qui ne voulait de l'aide de personne. Mais cela importait peu Aëligh. Après tout, il lui était venu en aide, il lui était redevable dans ce cas. Il ne voulait pas mourir. Donc Aëligh, au lieu de le laisser à son martyr, resta posté, il ne bougea pas d'un pouce, attendant que le brun se remette en cause. Avait-il fini de se rendre compte qu'il allait pas pouvoir se lever avant de boire plus? Lorsqu'il lui dit qu'il lui en fallait plus, Aëligh ne fit que sourire, sans rien lui dire. De toute façon il n'eut le temps de rien dire, que Rafaël s'était déjà emparé de son bras. Apparemment, le sang d'Aëligh était plutôt... Bon, pour l'autre vampire. Aëligh se mordilla légèrement la lèvre inférieur. Un peu plus, encore.. Un son encore inconnu filtra entre ses lèvres, un grognement du fond de sa gorge. Il ferma les yeux, levant son visage vers le ciel sombre. Il ressentait ce qu'il n'avait jamais ressenti. Son cœur se serra, se comprima. Décidément, se faire boire son propre sang n'était pas désagréable, il dirait bien au contraire même. Aëligh dont le visage se tordait, en extase, s'agrippa de sa main libre au jeune homme, lui griffant le dos au passage. Cette soirée promettait d'être plus que.. Alléchante.
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la mort meurt difficilement; avec A. <33
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