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 — « Suis-moi & surtout, ne chasse jamais à découvert. » Kaliyah&Candice

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Candice E. Hoover
SHAMELESS 'Til I lose control, system overload
Candice E. Hoover


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MessageSujet: — « Suis-moi & surtout, ne chasse jamais à découvert. » Kaliyah&Candice   — « Suis-moi & surtout, ne chasse jamais à découvert. » Kaliyah&Candice EmptyMar 3 Mar - 2:13

« Suis-moi & surtout, ne chasse jamais à découvert. »


— « Suis-moi & surtout, ne chasse jamais à découvert. » Kaliyah&Candice 090302104039345430 — « Suis-moi & surtout, ne chasse jamais à découvert. » Kaliyah&Candice 090302103906217458
Kaliyah & Candice




    Avalant à la hâte la dernière bouchée de mon croissant, j’attrapai mon sac à la volée avant de refermer la porte d’un coup sec. S’il y avait bien quelque chose que je désirai plus que tout, à cet instant, c’était de pouvoir sortir de cet immeuble sans y croiser ma voisine. Regardant de chaque côté du couloir, je poussai un soupir de soulagement en m’apercevant qu’il était vide. D’un pas léger, j’étais la seule locataire qui puisse marcher sur ces lattes de parquet sans en faire grincer une seule, je dévalai les escaliers et répliquai un rapide bonjour au gardien avant de m’engouffrer dehors. M’éloignant de l’immeuble, je n’étais qu’à une centaine de mètres de la rue commerçante où se côtoyaient boutiques et cafés. J’aurai pu aller au centre commerciale, mais je préférais éviter la foule.

    J’étais à présent à quelques enjambés du coin de ma rue, là où elle débouchait sur la rue principale. Je n’y avais pas prêté attention plus tôt, mais il s’y tramait quelque chose. Je sentais la présence d’une foule amassée, beaucoup trop d’odeurs se mélangeant avant d’arriver à mes narines. L’une d’elle, différente, me fit avaler ma salive à deux reprises. J’aurais du faire demi tour mais je venais de me faufiler entre la foule, attirée par cette odeur. Je me repris à temps, me stoppant.
    Il s’offrait à moi un spectacle dès plus insupportable. Une biche venait d’être renversée en plein milieu de la rue. Le conducteur, non pas sous le choc mais fou de rage, ne cessait d’injurier l’animal agonisant tout en vérifiant l’état de la carrosserie de son véhicule. Mes lèvres se retroussèrent un millième de seconde en un rictus haineux, instinctif. J’avais beau mettre nourrie de ses congénères, je ne tuais jamais pas plaisir, pour l’attrait de la chasse, mais par survie. Cet homme venait d’ôter la vie à une biche et ne s’en formalisait pas le moins du monde. Interpellant les passants, il alla jusqu’à prendre à partie un groupe de jeunes; les accusant d’avoir ramené cette bête en ville pour se distraire. Ne lui vinrent en retour que des gestes obscènes suivit de rugissements d’une dizaine de scooters. Ils prenaient la fuite, certes, mais j’avais dans l’idée que cette bête était arrivée là par un hasard des plus totales. La bande d’adolescents avait pris la poudre d’escampette pour une toute autre raison. Je n’étais pas désireuse de l’apprendre – trop obnubilée que j’étais par ce sang - mais l’amoncellement de bouteilles de bières m’apporta la réponse. Un officier n’allait pas tarder à arriver sur les lieux et ils n’étaient pas dans l’âge légal pour consommer de l’alcool.
    La foule s’était amassée ; obstruant le passage. Une vieille dame - haute comme trois pommes – s’approcha. De taille moyenne, j’arrivais à percevoir la scène rien qu’en me mettant sur la pointe des pieds. Elle, en revanche, ne cessa de me demander ce qu’il se passait. J’étais bien trop concentrée pour perdre mon temps à lui répondre. Et parler, signifiait d’inhaler les odeurs ambiantes, ce à quoi je m’interdisais, de peur de flancher. Elle resta là, planter. Elle se trompait si elle pensait avoir une quelconque autorité sur moi. Je n’avais toujours eu que faire du respect dût à son aîné. Pour moi, c’était quelque chose qu’on gagnait et non pas qui se devait en fonction d’un âge ou d’une fonction sociale. Me foudroyant du regard, elle fit volte face et maugréa jusqu’à ce qu’une jeune femme daigne lui décrire la situation.
    Debout près d’elles, j’écoutai d’une oreille plus que distraite ce qu’il se disait, bien trop occupée à me faire violence. Mes yeux ne cessaient de revenir sur l’animal. Je pouvais encore entendre son pouls mais il ralentissait, son cœur peinait à battre ; ça aurait été le moment parfait. Elle ne se serait pas débattue, sa chair serait restée tendre. Je secouai la tête brutalement, comme si cela allait chasser ces pensées de ma tête. Je la vis alors. Comment avais-je pu être aussi inattentive? Je me renfrognai, ne la connaissant ni d’Adam ni d’Eve. Et pourtant elle était comme moi. La première que je rencontrais. Dubitative, je l’observai lorsque les signes avant coureurs de la mutation apparurent dans son comportement. Prise de court; à quoi jouait-elle enfin? Je me retrouvai à ses côtés et lui attrapai le poignet.


    CANDICE – « Que fais-tu? Ce n’est vraiment pas le bon endroit. » Ma langue claquait tel un fouet.

    Pourtant mes yeux se radoucirent lorsque je vis son regard, sa mine défaite. Elle ne contrôlait pas la situation. Et ça pouvait devenir dangereux, dégénérer très vite. Ma main toujours refermée sur son poignet, je le tirai jusqu’à la ruelle la plus proche.

    CANDICE – « Calme-toi. Mais respires le moins possible. Le sang commençait déjà à sécher, dans quelques minutes, l’odeur sera moins alléchante. »

    Dans quoi m’étais-je fourrée? Avais-je réellement besoin de cela alors que j’étais empêtrée dans ma propre vie depuis mon retour.

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Kaliyah E. Newton

Kaliyah E. Newton


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MessageSujet: Re: — « Suis-moi & surtout, ne chasse jamais à découvert. » Kaliyah&Candice   — « Suis-moi & surtout, ne chasse jamais à découvert. » Kaliyah&Candice EmptyMar 3 Mar - 20:52

    J’avais sans doute éprouvée ce besoin, ce besoin de se sentir libre et de pouvoir faire tout ce dont on a envie. Pouvoir réfléchir sans se soucier de ce que dit l’autre, ou alors devoir faire la discussion à une amie en déprime. Aujourd’hui, c’était bien moi cette amie en déprime mais je n’avais nulle envie de parler de ça à qui compte. Après tout, j’étais peut-être à présent obligée de vivre dans ce corps de bête enragée et toujours à la recherche de sa proie mais j’essayais de voir le bon côté des choses. Aujourd’hui, je saurais comment me défendre lors d’une attaque de pervers ou d’hommes malsains et je pourrais à présent courir plus vite que mon ombre. Oui, mais cela ne me suffisait pas à me réjouir de ma nouvelle vie. J’étais passé très tôt, dès l’ouverture de l’établissement au Geelfin. J’avais comme besoin de tout repasser dans ma tête, et tout au fond de moi, j’espérais peut-être retrouver celui qui avait fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Sans grand résultat… Au moins, cette visite m’avait permis de battre un jeune adolescent au baby-foot et d’avoir gagné 5 pauvres sous. Le jeune était tellement sur de gagner contre moi. Je vous avoue que lors de ma victoire, j’avais réellement envie de lancer un sourire mesquin au garçon âgé de surement 14 ans. Mais je ne le fis pas, sans doute par pitié envers lui. Le pauvre, il venait d’offrir à une parfaite inconnue ses petites économies. Une fois avoir ingurgité 3 verres de limonades – et oui, même le matin -, je pris mon sac et le balança à mon épaule comme une pauvre serpillère puis poussa la lourde porte de l’entrée ce qui fit sonner les clochettes accrochées au plafond pour prévenir le gérant de l’arrivée d’un client. Sur le sol bétonné de la rue, mes talons claquetaient. Je dois vous avouer que j’aime tout particulièrement ce petit son. J’ai l’impression d’émettre une sorte de musique et dans ma tête j’ai cette envie de chanter en rythme avec mes chaussures. Je crois vous avoir un peu étonnez avec cette remarque… Je me dirigeais donc vers la grande rue des boutiques de Georgetown. Mindswin streets. Cette allée, remplie de différentes rues menant toutes à des magasins de mode, à diverses boutiques ou autre. Lors de mon trajet, j’éprouvais une certaine envie de montrer mes dents aiguisées à certains passants me sifflant pour mon physique tout particulièrement osé aujourd’hui. Je l’avoue, mais j’aime tellement cet ensemble. Sentir le vent passer à travers mon collant et ma jupe souvent s’envoler par ci par là, mais pas très haut heureusement ! Soudain, je sentis comme une de ses odeurs qu’auparavant je ne pouvais sentir. Même s’il n’était pas très distincte je pouvais reconnaître cette odeur de viande encore fraiche. Je me mis alors à avancer l’allure pour arriver enfin à cette pauvre biche. Secouée par le coup qu’elle venait de prendre. Oui, celle-ci avait apparemment était percutée par cette voiture dont le conducteur n’avait pas l’air très agréable. Mais dites-moi pourquoi cette pauvre bête qui normalement aurait dut se trouver dans la foret de Georgetown est là, en plein sur mon chemin. Je ravalai plusieurs fois ma salive, ne pouvant plus tenir. L’envie était là, si toute cette ruée autour de l’animal mourant n’avait pas était présente, je n’aurais pas hésité et aurait sans doute sauté sur la biche m’ingurgitant de son sang encore frais. J’étais prête à le faire, oui, je ne pouvais plus tenir, mes poils commençaient à se redresser devenant de plus en plus foncés. J’étais prête à faire un bon en plein sur elle, me voyant déjà lui déchirer sa peau si fragile quand soudain l’on me retint. Je retournai alors la tête d’un vif mouvement le regard noir. Qui pouvait me déranger dans un tel moment ? Un simple passant voulant passer devant moi, un agent de police, peut-être ? Je ne savais pas. Je me retournai alors et vit une jeune femme, et me lança alors d’un ton clair et direct que je ne devais surement pas faire ça. Je compris tout de suite qui était-elle. Je ne l’avais jamais vu, c’est vrai mais je savais qu’elle était comme moi, prise sous cette emprise de louve. Je n’us même pas le temps de réagir qu’elle m’emmena directement dans une des ruelles. J’essayais de partir mais, elle tenait si fermement mon poignet, cette femme avait une telle force. Lorsqu’elle m’adressa la parole mon regard n’était porté que sur la biche. L’on entendit alors des sirènes au loin. Les policiers arrivaient et s’occuper de l’incident. Ce lourd et long son me fit sortir de mes pensées. Je tournai alors la tête, ce qui fit coller une mèche de mes cheveux à mes lèvres moites. Je regardais cette femme qui m’avait surement sauvée de la police, et ma vie !

    « Je.. enfin, on se connaît ? »

    Kaliyah ne savait pas quoi dire, peut-être un remerciement ? Oui, il fallait qu’elle la remercie, cette femme lui avait sauvée la vie, sans elle, la biche serait en ce moment même dans un désastre état. Les gens aurait alors assisté à une affreuse scène, celle d’une louve entrain d’ingurgiter une simple biche sans défense. Kaliyah se serait par la suite en prit à de simples passants. Bref, Kaliyah remit ses mèches de cheveux en place et dit alors :

    « Merci, je ne sais pas ce que cette biche serait devenue sans toi, et les autres personnes également … Je crois que… j’ai encore du mal à me contrôler. »
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